lundi 23 mai 2011

Synthese des connaissances sur les chiropteres d'Algerie





Synthese
 bibliographique sur les Chiropteres  d’Algerie
écologie et répartition 

Par
Mourad AHMIM
Faculté des Sciences de la Nature et de la Vie –
Université Abderrahmane MIRA – BEJAIA – ALGERIE
                                                                                                    





Abstract
In algeria live 26 species of Chiroptera , the results are given by a bibliographical research about this group of mammals .
We have too given an abstarct about ecology and zoogeography of the species in algeria

Mots –clé
Bibliographie , Chiropteres , Algerie, Ecologie , Repartition


 Introduction

Les Chiroptères , ce groupe de mammifères  mal connu , n’a pas fait l’objet d’études approfondies dans notre pays de la part des scientifiques .
En accord avec ANCIAUX DE FAVAUX ( 1976 ) le principal objectif de ce travail est de mettre en évidence la nécessité d’une exploration zoologique plus intense du territoire Algérien afin de mieux préciser la répartition géographique des espèces de chauves souris .
Pour ce en travers de cette synthese bibliographique , ou seront insérées les données les plus récentes , nous essaierons de présenter ce groupe très sensible . 

Présentation de l’Algérie

L’Algérie est un pays situé au Nord Ouest du continent africain et au centre du Maghreb, ouvert sur la Méditerranée (1 200 km de côtes), bordé à l'Est par la Tunisie (965 km) et à l'Ouest par le Maroc (1 559 km). L'Algérie possède également des frontières communes avec la Libye (982 km) et le Niger (956 km) au Sud-est, avec le Mali (1 376 km) au sud ainsi qu'avec le Sahara Occidental et la Mauritanie (463 km) au Sud-Ouest.
Pays au relief contrasté et d'une vaste superficie, l'Algérie offre une grande diversité de climats qui varient, avec l'éloignement de la mer, de plus en plus chauds et secs. La pluviométrie augmente d'Ouest en Est et s’y concentre entre septembre et mai.
Sa capitale est Alger. Deuxième plus grand pays d'Afrique et dixième du monde par sa superficie,
 2 381 741 km2, dont 85 % sont constitués par le Sahara.
Géographie
Le pays se divise en cinq ensembles distincts, d'axe Nord-Sud, se caractérisant par leur climat
 La zone littorale : Large de 80 km à 190 km la frange littorale comprend les plaines et les territoires les plus riches du pays. Le climat y est méditerranéen. Parfois, le sirocco amène la chaleur et le sable du Sahara jusqu'au villes de la côte. La partie orientale formée par les montagnes de la Kabylie et du Constantinois est la plus arrosée du pays.
Les chaînes de l'Atlas Tellien sont situées entre la mer et les hautes plaines et s'étendent sur près de 7.000 km (point culminant : le mont Lala Khadija : 2.308 m). Elles abritent sur leurs versants des forêts d'oliviers et de chênes. Ces régions sont très peuplées.
Le domaine des Hautes Plaines et des hauts plateaux : Ces immenses plateaux steppiques s’étendent d’Est en Ouest, de 1 000 à 600 m. Le climat y est semi-aride, permettant une culture céréalière sans irrigation grâce à certaines dépressions (appelées chott). D'aspect semi désertique, ces zones ont longtemps constitué des lieux de transhumance saharienne.
L'Atlas saharien : Le sud de cette succession de monts marque la limite du climat aride et limite la région Nord et le Sahara. Le mont Chelia dans les Aurès y culmine à 2.328 m.
Le Sahara et  ses massifs ( Hoggar et Tassili )  : Couvrant une bonne partie du sud de l'Algérie, l'immensité du Sahara algérien comprend, avec ses 2 millions de km², un quart de la totalité du désert. C'est un désert sec et aride aux paysages variés : grands ergs, vallées sèches, plaines arides, dunes de sable
On y retrouve les massifs de montagnes volcaniques dont le massif du Hoggar où culmine le plus haut mont d'Algérie, le Tahat, à 2 918 mètres d'altitude , et le massif du Tassili
. Les températures vont de 36°C en moyenne le jour à 5°C la nuit. Le sous-sol y est riche : pétrole et gaz naturel, mais aussi des métaux précieux trouvés lors de la récente prospection du massif du Hoggar. Ce territoire représente 97% des exportations du pays.




Historique des connaissances sur les Chiroptères

Les Chiroptères ont fait l’objet de travaux plus ou  moins détaillés dans quelques régions d’Afrique du Nord tel qu’au Maroc (  LAURENT, 1937 b , PANOUSE. 1951, 1953 et 1955. STRINATI 1951 et 1953 , BROSSET , 1955et 1960 HILL en 1964. ) , en  Tunisie (  DELEUIL et LABBE 1954-1955, AELLEN et STRINATI 1969 et 1970, BAKER et al 1974, ainsi qu’en Libye ( : HUFNAGL et CRAIG 1972 , BENDA 2004 )

Pour l’Algérie , il n’en est pas de même et  aucune étude d’ensemble n’a été entreprise jusqu’à présent. 
LAURENT ( 1944 ) procéda au premier baguage des chauves souris en Algérie et en Afrique du Nord en 1942  dans une grotte aux environs d’Alger .
C’est ANCIAUX DE FAVAUX ( 1976) qui établit la première étude sur les chiroptères Algériens . Il cite la présence de 23 espèces appartenant à 5 familles, sur lesquelles plusieurs sont rares et 2 restent problématiques  .
Cette liste fut complétée par GAISLER ( 1983 ) , qui travailla surtout dans la partie nord est du pays avec comme point central la ville de Sétif , et c’était lui qui signala pour la première fois la présence de Myotis nattereri pour l’Algérie , ainsi que la réapparition après une absence de prés d’un siècle de Pipistrellus pipistrellus et Myotis Capaccinii. .

Dans l’ouvrage d’ensemble sur les mammifères d’algerie «  Mammals of Algeria  », KOWALSKI ET RZEBICK-KOWALSKA  (1991 ) rapporterent l’existence de 26 espèces de chauves souris , confirmant ainsi les données de GAISLER ( 1983 ). Cet auteur a eu a effectuer différents travaux sur les chauves souris en 1979 et en 1984 Kowalski et all ont eu a analyser et a étudier  les chauves-souris cavernicoles de l’Algérie .
Au vu de toutes ces données , les chiroptères sont donc mal connus , c’est a cet effet que nous avons essayé par la présente contribution de mettre en évidence la nécessité d’une étude approfondie de cet Ordre , en faisant une analyse des données bibliographiques , et en établissant une carte de répartition , avec le statut de chaque espèce en vue d’un travail de conservation . 

Especes recensées :

En 1976  ANCIAUX DE FAVAUX , annonça la présence de 23 espèces , appartenant à 5 familles parmi lesquelles la grande majorité sont rares .

KOWALSKI, RZBICK-KOWALSKA  ( 1991 ) dans l’ouvrage sur les mammifères porterent  cette liste à  26 espèces  appartenant à 5 familles aussi .
Un collationnement entre les résultats des differents auteurs , nous montre en définitive qu’en Algerie il existe 26 espèces de Chiroptères appartenant  à 6 familles distinctes . 

Tableau 1 – Tableau de la richesse totale en chiropteres
Famille
Nombre
d’especes
Nom des especes
Rhinopomatidae
01
Rhinopoma hardwickei
Emballonuridae
01
Taphosus nudiventris
Rhinolophidae
06
Rhinolophus blasii  
Rhinolophus clivosus
 Rhinolophus euryale
 Rhinolophus ferrumquinum 
Rhinolophus hipposideros
Rhinolophus mehelyi
Vespertillionnidae  
15
 Eptisecus serotinus
 Miniopterus schreibrsi
 Myotis blythii ( Myotis punica ) 
 Myotis capaccinii
 Myotis emarginatus                                                                                                                                 
 Myotis natereri
 Nyctalus leisleri 
 Nyctalus noctula 
Otonycteris hemprichi
 Pipistrellus deserti 
 Pipistrellus kuhlii  
 Pipistrellus pipistrellus
 Pipistrellus rueppelli
Hypsugo  savii 
 Plecotus austriacus Plecotus teneriffae cf. gaisleri
 Molossidae            
02
 Tadarida aegyptiaca
 Tadarida teniotis 
Hipposideridae
01
Asellia tridens

 

Habitat et repartition   


Selon ANCIAUX DE FAVAUX  ( 1976 ) , Les Chiroptères d’Algérie se repartissent en fonction des biotopes qu’ils occupent ,  en quatre grands groupes  :

-          Les espèces troglophiles
-          Les espèces lithophiles
-          Les espèces phytophiles
-          Les espèces anthropophiles.

Les especes troglophiles


Ce sont les espèces qui hivernent dans le domaine souterrain ( grottes et cavités artificielles  ), et durant l’été et la periode de reproduction elles recherchent des abris plus chauds ( combles , toits de maisons et de mosquées , ruines et crevasses rocheuses superficielles .
Elles sont representées par 14 especes appartenant à 5 familles

Tableau 2 – Tableau des especes de chauves-souris troglophiles en algerie
Famille
Especes
Habitats
Nombre d’especes
Hipposideridae
Aselia tridens
Dans les tunnels faconnés par l’homme
01
Rhinolophidae
Rhinolophus blasii
Rhinolophus clivosus
Rhinolophus euryale
Rhinolophus ferrumquinum
Rhinolophus hipposideros
Rhinolophus mehlyi

Dans les grottes
Dans les grottes
Dans les grottes
Dans les grottes
Dans les grottes
Dans une grotte

06
Rhinopomatida
Rhinopoma hardwickei
Dans les grottes , soubassement de mosquées
01
Vespertilionidae
Miniopterus schreibbersi
Myotis blythii ( punica )
Myotis capaccinii

Myotis emarginatus
Plecotus austriacus
Vieil aquaduc, Grottes
Dans les grottes
Dansles grottes , fissures des pilliers de ponts
Dans les grottes
En hiver dans les grottes et en été dans les combles d’habitations, fissures d’arbres , et les minarets
05
Emballonuridae
Taphosus nudiventrus
Caves d’oued
01
Total especes
14


Les especes lithophiles
Ce sont  les espèces qui vivent en général dans les crevasses rocheuses et les fissures des murs
Il en existe 4 , appartenant à 2 familles

Tableau 3 – Tableau des especes de chauves-souris lithophiles en algerie
Famille
Especes
Habitats
Nombre d’especes
Molossidae
Tadarida aegyptiaca
Tadarida teniotis
Localité inconnue
Dans les vieux ponts , aquaducs , fissures de rochers
02
Vespertilionidae
Otonycteris hemprichi


Pipistrellus savii
Dans les fissures murales des cavités souterraines surtout dans les oasis sahariennes
Dans les fentes de rochers et arbres creux en region montagneuse
02
Total especes
04

Les espèces phytophiles

Ce sont les espèces qui vivent dans les feuillages des arbres , écorces des troncs et branches, toutes les espèces appartiennent à la famille des Vespertilionidae

Tableau  4 – Tableau des especes de chauves-souris phytophiles en algerie
Famille
Especes
Habitats
Nombre d’especes
Vespertilionidae
Eptisecus serotinus
Nyctalus noctula
Pipistrellus deserti
Pipistrellus reuppelli
Dans les arbres et jointures des charpentes
Dans les arbres , hibernation dans les fissures de rochers
Dans les oasis

04
Total especes
04







Les espèces anthropophiles
Ce sont les espèces qui vivent sous les toits et les murs internes des habitations humaines , sous les ponts des agglomérations , et chassent autour des poteaux électriques

Tableau 5 – Tableau des especes de chauves-souris anthropomhiles  en algerie
Famille
Especes
Habitats
Nombre d’especes
Vespertilionidae
Pipistrellus kuhlii
Pipistrellus pipistrellus

Fissures de ponts routiers
02
Total especes
02


Tableau 6 - Repartition des especes par biotope
Familles /biotopes
Espèces troglophiles
Espèces lithophiles
Espèces phytophiles
Espèces anthropophiles
Vespertilionidae
05
02
04
02
Molossidae

02


Rhinopomatida
01



Hipposideridae
01



Emballonuridae
01



Rhinolophidae
06




Discussion

On remarque à partir de cette répartition que les espèces troglophiles sont les plus nombreuses ( 14 espèces ) , appartenant à  5 familles  , une seule famille ( Les Molossidae ) ne présente pas d’espèces dans ce biotope . et la famille la plus représentée est la famille des Vespertillionidae  car ses 13 espèces occupent les 4 biotopes connus . 

Les espèces lithophiles  sont de l’ordre de 4 , appartenant à 2 familles ( Vespertilionidae et Molossidae ) . Cette dernière famille est donc à 100 % composée d’espèces lithophiles .

Seules 4 espèces de Vespertilionidae sont Phytophiles en Algérie , et les espèces Anthropophiles au nombre de 2 appartiennent aussi à cette famille .
En conclusion on remarque que la famille dont les espèces occupent les 4 biotopes est la famille des Vespertilionidae  , Une seule famille ( Mollosidae ) est Lithophile , et le restant des autres familles ( Rhinopomatidae, Hipposideraidae, Emballonuridae,et Rhinolophidae ) sont toutes Troglophiles . 


Zoogeographie des chiropteres d’Algerie

Les Chiropteres signalés pour l’Algerie appartiennent à la region palearctique , dont les limites ont été tracées par CORBET ( 1978 ). Cette region est decrite comme commencant à l’ouest , par les iles Spitzbergen , Les acores, Madera , et les ils Canaries y sont inclues , à l’inverse  des Iles du Cap vert qui y sont exclues .
En Afrique , les limites Ouest commencent à 21°30’N ( Entre le Sahara occidental et la Mauretanie ) , et les pays qui y sontinclus sont l’Algerie , Lybie,et l’Egypte . Y sont exclus le Niger , Tchad, et le Soudan . Les Monts du Hoggar y sont inclues à l’inverse du Tibesti .
La totalité de la peninsule arabique y est inclue. La limite asiatique commencee entre le Pakistan et l’Iran , et continue en Afghanistan jusqu’au centre de la Chine .
En travaillant sur trois grandes zones , effectués en fonction d’un découpage climatologique du territoire algérien fait par OCHANDO (1979) , GAISLER stipula que 7  espèces sont caractéristiques du Nord algérien  dont la première zone est  la zone méditerranéenne , ou le climat varie du subhumide au semi-aride. , La seconde zone ou la zone médullaire correspond à la zone à climat aride , à l’exception de quelques régions montagneuses ou le climat est semi-aride , il s’agirait éventuellement de l’Atlas saharien .
La troisième zone , étant la zone Sud , représentée par le Sahara avec son climat désertique .  Les especes principales du nord algérien , en fonction de ce découpage sont  principalement  Pipistrellus pipistrellus , Myotis blythii( punicus )  ,Myotis schreibersi , et en plus rare Myotis capaccinii , Myotis emarginatus, Myotis natereri et Nyctalus leisleri .            

De notre coté  nous avons eu à utiliser les 5 grands ensembles géographiques qui composent l’Algérie , à l’instar des travaux de KOWALSKI et RZEBICK-KOWALSKA   (1991 ) pour les mammifères  . Les 5 grands ensembles geographiques sont presentés dans le chapitre relatif à la presentation de l’Algerie .

Les résultats de ce tableau découlent  des données de GAISLER ( 1983 ) , HANAK et GAISLER (1983) , GAISLER ( 1984) ,  GAISLER et KOWALSKI  ( 1986 ) et  KOWALSKI et RZEBICK-KOWALSKA   ( 1991 )

Tableau 7 -  Presence-absence des especes de Chiropteres en fonction des 5 ensembles géographiques algeriens



Zone du territoire
Famille
Nombre
d’especes
Nom des especes
Zone littorale
L
Atlas tellieen
AT
Hauts plateaux et hautes plaines
HP
Atlas saharien
AS
Sahara et massifs montagneux sahariens
S
Rhinopomatidae
01
Rhinopoma hardwickei



X
X
Emballonuridae
01
Taphosus nudiventris




X
Rhinolophidae
06
Rhinolophus blasii
Rhinolophus clivosus
Rhinolophus euryale
Rhinolophus ferrumquinum
Rhinolophus hipposideros
Rhinolophus mehelyi
X

X
X
X
X


X
X
X
X



X
X
X
X


X
X
X
X
X
Vespertillionnidae
15
Eptisecus serotinus
Miniopterus schreibrsi
Myotis blythii
Myotis capaccinii
Myotis emarginatus
Myotis natereri
Nyctalus leisleri
Nyctalus noctula
Otonycteris hemprichi
Pipistrellus deserti
Pipistrellus kuhlii
Pipistrellus pipistrellus
Pipistrellus rueppelli
Pipistrellus savii
Plecotus austriacus
X
X
X
X
X
X
X
X


X
X


X
X
X
X
X
X




X
X

X
X
X
X
X







X
X

X
X
X
X
X







X
X


X
X







X
X
X

X

X
 Molossidae            
02
 Tadarida aegyptiaca
 Tadarida teniotis 

X





X
X
Hipposideridae
01
Asellia tridens



X
X



16
14
10
13
12


D’apres les resultats du tableau 7 , nous remarquons que 17 sur les 26 especes soit un taux de 65,38 % du patrimoine chiropterologique Algerien  vit dans la zone littorale , qui ne represente que moins de 10 % de la superficie totale du territoire ,

Cette zone est suivie par les deux Atlas , qui sont des chaines montagneuses , ou l’on retrouve respectivement 53,84 % et 50 % des especes dans l’Atlas saharien et l’Atlas Tellien .
Les zones les moins peuplées en chiropteres sont les hautes plateaux et hautes plaines ainsi que le Sahara et ses massifs montagneux avec respectivement 38,46% et 34,61 % . ces deux dernieres zones representent plus de 90% de la superficie de l’algerie .

On remarque d’après ces resultats , que l’effort d’echantillonnage est tres dispersé , car d’après la bibiographie la grande majorité des etudes et inventaires chiropterologiques ont été effectués dans la partie nord du pays , soit la zonne littorale et le Tell avec l’atlas tellien .


 CONCLUSION
Considérées longtemps comme maléfiques dans l'imagerie populaire, les chauves-souris restent en partie méconnues des milieux naturalistes du fait de leur discrétion et de la difficulté d'étudier Pourtant elles comptent  beaucoup dans la diversité en mammifères sauvages de notre pays . En effet, avec 26 espèces identifiées, les chauves-souris représentent en terme d’espece le premier grand groupe suivi des Rongeurs .

Jusqu’à  aujourd’ hui, il faut considérer que l’ étude des chauves-souris en Algerie  ne fait
que commencer.ce qui rend difficile  la definition de l’évolution des populations ainsi que l’etude des paramètres à prendre en compte  pour leur conservation car  les chauves-souris comptent parmi les animaux les plus menacés , mais aussi parce qu'elles sont des indicateurs de biotopes à grande valeur pour d'autres espèces animales .

Au vu des resultats de la repartition des chauves souris dans les 5 grandes zones geographiques du territoire algerien , nous remarquons que beaucoup d’efforts ont été consentis poutr la parti nord du pays et la partie sud n’a pas été bien explorée .

A cet effet , en vue de bien connaître les chauves souris d’algerie , des inventaires repartis à travers tout le pays sont recommandés et cela pour tirer des lignes directrices en vue d’un travail de conservation , une cartographie des habitas et gites set tres fortement recommandée .

References bibiographiques
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BENDA P., KIEFER A., HANAK V. & VEITH M. 2004: Systematic status of african
populations of long-eared bats, genus Plecotus (Mammalia: Chiroptera). Folia Zool. 53
(Monogr. 1): 47 pp.
GAISLER J., 1983- Nouvelles données sur les Chiropteres du Nord Algerien .Mammalia t. 47 N° 3 pp 360-369.
GAISLER J.,1984 – Bats of northern algeria ans their winter activity . Rev.  Myotis21-22 pp 89-95 .
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HUTSON, A.M., MICKLEBURGH, S.P., and RACEY, P.A. (comp.). (2001). Microchiropteran bats: global status survey and conservation action plan. IUCN/SSC Chiroptera Specialist Group. IUCN, Gland, Switzerland and Cambridge, UK. x + 258 pp.
KOWALSKI K , RZEBICK-KOWALSKA B., 1991 – Mammals of Algeria – Polish academy of sciences – 353 P .
LAURENT A., 1944- Premiers baguages des chauves-souris en Afrique du Nord ; Bull.Trim de la Soc.de Geo.et d’archeo.d’Oran. 67eme année-Tome65-pp49-51
OCHANDO B., 1979 – Les vertebrés d’Algerie et leurs milieux – Publ. INA El-Harrach –Alger 39 P.
SEURAT L.G., 1936 – Exploration zoologique de l’Algerie de 1830 à 1930 . Ed Masson et Cie – Paris .
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